violence
Fascination de la violence. Il est curieux de voir comme une scène d'horreur peut rameuter les foules. Les films en particulier vont de plus en plus loin dans le sordide, les monstres sont de plus en plus cruels, leurs exactions de plus en plus crues.
Les catastrophes, les faits divers, les horreurs de toutes sortes font vendre du papier, excitent les masses, titillent les artistes et les écrivains. Un monde sans violence n'existe pas, elle est la condition de l'existence.
De l'imagerie homme/femme, où le mâle est bien souvent dominant, vais-je soustraire la sous-catégorie violence avec proximité à la guerre et à la torture ? Et la femelle coquette et clinquante, ne représente t-elle pas une forme de violence pour celles, précaires, qui n'ont rien qu'un ballot de pauvres biens sur la tête ?
Car tout me paraît violent, la société du spectacle qui agresse notre espace culturel, la tyrannie de la beauté qui blesse les mal pourvus, la guerre des sexes qui accroît chaque minute ses victimes, la vision de l'innocence qui fait craindre sa perte.
Je ne m'y fais pas. La peindre ou la décrire est une façon de l'exorciser mais ça ne fonctionne pas. A mesure que je vieillis, je supporte de moins en moins le mal que se font les êtres entre eux ou qu'ils font aux autres et aux animaux.
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